Vous avez tous vécu la réunion où Bernard est sur son téléphone portable, Robert lit ses mails et Joseph s’endort à moitié… bref, la réunion où on a le sentiment que l’implication, l’attention et l’écoute des collaborateurs est loin d’être à son meilleur : personne n’écoute vraiment et si des décisions sont prises, il y a de grandes chances qu’on ait besoin d’un second temps pour que tout le monde ait bien compris et s’approprie la décision, ou pour que Bernard revienne à la charge avec une formule du genre : « tout bien réfléchi, je pense que… ». Comment donc favoriser l’écoute et l’implication des collaborateurs dans la réunion ? Quels changements pouvez-vous conduire dans vos réunions ? Souvent, on pensera que la solution miracle est de faire intervenir un facilitateur parce qu’il sera garant de l’écoute, du dialogue, de l’implication et de l’attention des collaborateurs. Sauf que bien souvent, cela ne suffit pas. Alors c’est vrai qu’il en va des facilitateurs comme des chasseurs : il y a les bons et les mauvais. Mais nous pensons chez Noetic Bees que l’attribution des notes est illusoire. Car le facilitateur s’appuie, certes, sur un savoir-faire, mais il s’appuie aussi souvent sur des dispositifs techniques qui permettent d’aider à la focalisation des acteurs. Chez Noetic Bees, nous pensons que trop de techniques tuent la technique et nous avons souhaité revenir à ce que Platon faisait vivre à l’académie : on n’y débattait pas, on n’y conversait pas, mais on y dialoguait. Et pour garantir un fort niveau de dialogue, autrement dit un échange constructif où chacun est prêt à abandonner ses propres croyances pour les remettre en question au profit d’une élévation du niveau des échanges, l’académie faisait vivre quatre grands critères qui gouvernaient les échanges : l’écoute, la franchise, l’argumentation et le questionnement. Dès lors que ces quatre critères étaient vécus et suivis, alors on pouvait considérer qu’il y avait dialogue. Tel est le principe que nous avons développé dans nos outils, que l’on parle de la table de dialogue, l’application Metagora ou nos cartes . Par une méthode de méta-communication, le facilitateur pourra impliquer facilement les participants de la réunion autour de ces quatre indicateurs qui, progressivement, vont agir comme un cadre que les participants suivront scrupuleusement, cherchant à améliorer leurs scores. Par cette méthode, nous garantissons une réelle participation de tous les acteurs et un fort niveau d’appropriation des décisions.