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Comment donner du sens à mon séminaire sans que ce soit trop sérieux... ?

Il nous arrive de temps à autre d'organiser des séminaires pour nos clients. Mais ils ne viennent pas voir des philosophes pour faire de l'accrobranche : souvent, ils veulent un séminaire qui travaille le sens de leur engagement, de leur métier, de leurs relations. Mais tout aussi souvent, ils attendent de nous quelque chose de léger : ils s'inquiètent de ce que nous tombions dans la facilité d'un séminaire philosophique... trop philosophique. Comment donc rester ludique, joyeux, bon enfant, tout en prenant le temps de penser, de réfléchir, de mettre en commun : en un mot... de construire ? 

L'esprit de sérieux a clairement été décrié par certains philosophes du 20e siècle et nous participons de ce courant : la philosophie doit sortir de ses murs, des salles poussiéreuses qu'elle aime tant, et aller rencontrer le monde. C'est la première de nos croyances et le sens même de l'engagement pragmatiste qui est le nôtre. Mais nous sommes également attachés à la pédagogie : anciens professeurs pour certains d'entre nous, nous avons compris qu'on ne peut pas enseigner cette matière sans l'ancrer dans un quotidien qui parle à nos interlocuteurs. C'est pourquoi nos séminaires sont toujours construits dans un esprit ludique, et s'attachent à ce que chacun trouve du sens dans sa/ses journées, même pour les sujets les plus stratégiques ! 

Par exemple, le support de séminaire "Les 4 fantastiques" (rubrique "à découvrir ci-dessous) a été développé pour des clients qui souhaitaient permettre l'appropriation de certains messages clés par leurs collaborateurs et qui avaient compris qu'on ne peut pas être simplement dans de la communication et qu'il fallait trouver un procédé pour permettre à chacun d'aborder les changements proposés en faisant un pas-de-côté lui permettant de mettre entre parenthèse le temps du séminaire ses propres enjeux dans le changement.
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La philosophie montrerait sa vraie nature si elle cessait d’être un dispositif pour régler les problèmes des philosophes et qu’elle devenait une méthode, cultivée par les philosophes eux-mêmes, pour traiter les problèmes que rencontrent tous les hommes.
John DEWEY , Fondateur du pragmatisme philosophique