Comment engager les collaborateurs dans le changement ?

On voudrait que les collaborateurs mettent du cœur à l’ouvrage en ce qui concerne le changement qui survient. Ils ne peuvent se mettre au service d’une cause que s’ils en comprennent la cause ou s’ils se la sont approprié. Autrement, c’est pure adaptation, pour ne pas « mourir » symboliquement certes, mais adaptation quand même.

Ce que l’on cherche, quand on est un dirigeant raisonnable, c’est qu’ils prennent position. Mais ce qu’il faut, et qui est difficile, c’est les engager dans un dialogue. Ce qui est difficile, ce n’est pas d’en parler, c’est de parler du changement correctement. Ce qui est difficile, c’est de prendre le temps – puisqu’il est convenu que le temps c’est de l’argent. On a bien trop peur que ce temps soit gâché par les interminables plaintes (sans doute justifiées) des collaborateurs. Ce qui est difficile, c’est cadrer et guider la conversation pour transformer la plainte en esprit critique. Il faut un dialogue. Non pas un débat – où l’on s’écharpe au mieux et où on laisse parler celui qui parle le plus fort au pire- ni non plus une simple conversation où la courtoisie l’emporte forcément sur le fond- mais un dialogue.

Il n’y a que dans le dialogue où l’on peut explorer ce qu’on en pense, où l’on accepte de remettre ses croyances en « je ». Les réunions sont le premier lieu à investir pour conduire le changement. Il faut tout de suite faire les réunions autrement pour être à l’image du changement visé. Découvrez nos réunions philosophiques … une méthode redoutablement simple.